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jeudi 13 juin 2024 à 20h

Antisionisme, une histoire juive, avec Béatrice Orès, Michèle Sibony, Sonia Fayman

Jeudi 13 juin 2024 - 20h - Salle multimédia, rue Léo Lagrange - Clermont-Ferrand
Béatrice Orès, Michèle Sibony, Sonia Fayman


Béatrice Orès est porte-parole de l'Union juive française pour la paix (UJFP), Michèle Sibony est porte-parole de l'Union juive française pour la paix (UJFP),Sonia Fayman a représenté l'Union juive française pour la paix auprès de l'European Coordination of Comittees and Associations for Palestine.


Antisionisme, une histoire juive
Le signe d'égalité placé entre les termes « antisionisme » et « antisémitisme » constitue un véritable déni d'histoire, une forme de révisionnisme qui veut effacer toute trace de la longue tradition juive, religieuse ou séculière, d'opposition à l'idée d'État-nation juif.
Les documents publiés ici couvrent une période allant de 1885 à 2020 et font entendre la diversité des voix -religieuses ou révolutionnaires, libérales ou humanistes - qui se sont élevées contre le sionisme et des espaces où se déploie la pensée antisioniste juive : en Occident, au sein du monde arabe ou musulman, en Israël même.
Lors de la cérémonie officielle commémorant le 75e anniversaire de la rafle du Vél d'Hiv, le président français déclarait devant le chef du gouvernement israélien, Benyamin Netanyahou: Nous ne céderons rien aux messages de haine, nous ne céderons rien à l'antisionisme car il est la forme réinventée de l'antisémitisme.
Cette affirmation est le point d'orgue d'un processus d'assimilation de toute critique de l'État d'Israël à l'antisémitisme et qui ignore délibérément l'opposition d'intellectuel·les, de rabbins, de militant·es et d'organisations juives au projet puis aux objectifs, faits et méfaits de l'État israélien. On retrouvera dans ce recueil les prises de position venues de divers horizons intellectuels, toutes contestant, pour des raisons morales ou politiques, la légitimité, l'intérêt et les conséquences du projet sioniste.
Hannah Arendt, Daniel Bensaïd, Judith Butler, Hilla Dayan, Isaac Deutscher, Henryk Erlich, Karl Kraus, Ilan Pappé, Maxime Rodinson, Abraham Serfaty, ou encore Michel Warschawski sont quelques-uns des noms qui jalonnent ce recueil de textes courant de 1885 à 2020 où se fait entendre la diversité des voix - religieuses ou révolutionnaires, libérales ou humanistes - qui se sont élevées contre le sionisme en Occident, au sein du monde arabo-musulman et en Israël même