jeudi 17 mai 2018 à 18h30
Cercle de Silence pour dénoncer les politiques migratoires
A Clermont (tous les 3èmes jeudi du mois à 18h30 place de Jaude), comme partout en France et dans plusieurs pays européens, des cercles de silence sont organisés pour dénoncer les politiques migratoires menées en France et en Europe.
Ces politiques tuent : plus de 3000 personnes mortes en 2017 en tentant de rejoindre l'Europe, 40 000 depuis 20 ans.
Ces politiques humilient, excluent, enferment : le nombre de personnes placées en rétention a doublé en France depuis Mai 2017.
Ces politiques s'attaquent aux plus faibles : forte hausse du nombre d'enfants placés en rétention, abandon des mineurs isolés.
Nous exigeons :
-L'ouverture de voies légales d'accès au territoire européen et un accès inconditionnel aux personnes bloquées aux frontières, seul moyen de sauver des milliers de vie (mais aussi d'éviter les trafics et exploitations d'enfants, de femmes et d'hommes exilé-e-s)
-Un élargissement des critères qui ouvrent droit au statut de réfugié pour prendre en compte les nouvelles causes d'exil forcé, et garantir le plein respect de la convention de Genève, un accueil digne dans tous les pays et le libre choix de destination pour les personnes en quête d'Asile.
-La création d'un titre de séjour unique de longue durée, seul capable de garantir un droit au séjour basé sur le respect des droits fondamentaux. NON à l'immigration sélective et au tri des êtres humains.
-Le respect de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant que la France a signé : assez de suspicion généralisée, de jeunes abandonné-e-s et mis-e-s en danger.
-La suppression immédiate des formes d'enfermement spécifique aux personnes étrangères, en particulier les centres de rétention.
-La défense de la solidarité comme valeur fondamentale, elle doit être encouragée et non criminalisée.
Pour 30 minutes, 15 ou 5, rejoignez-nous pour défendre les valeurs fondamentales de solidarité et d'hospitalité.
Ce Cercle de Silence sera l'occasion de se mobiliser, en particulier contre le projet de loi Asile et Immigration. Il prévoit un allongement de la durée de placement en rétention, la réduction des délais pour faire appel du refus d'un statut de réfugié… Il banalise la suspicion, le tri et le rejet des personnes migrantes. Nous demandons son retrait. Une autre politique, humaine, réaliste et intelligente est possible, ici et maintenant : des ponts, pas des murs !